Addendum

Sympathie

Ganying 感應

Sympathie

Ganying 感應

«…Viens, je vais te faire voir en quoi ma méthode consiste.» Sur ce, il fit accorder deux cithares, en plaça une dans la grand salle et l’autre dans une chambre. Lorsqu’il fit vibrer la note gong sur la première cithare, la même note résonna sur la seconde, lorsqu’il fit vibrer la note jue sur l’un des instruments, la note jue lui répondit sur l’autre, du fait que les cordes se trouvaient à l’unisson.»

Zhuangzi / Tchouang-tseu
(c. 369-288 av. J.-C.)
chapitre 24 (traduction Jean Levi)

莊子,雜篇第二十四《徐無鬼》:於是為之調瑟,廢一於堂,廢一於室,鼓宮宮動,鼓角角動,音律同矣。

«Les cithares qin et se produisent toutes deux des sons harmoniques… Pour savoir lesquelles vibrent par sympathie, il faut d’abord accorder les instruments, puis découper de petits bonhommes en papier et les mettre sur les cordes. Lorsqu’on pince une corde, le bonhomme en papier placé sur la corde correspondante de l’autre instrument se me à vibrer…»

Shen Kuo
(1031–1095)

沈括(宋)夢溪筆談《補筆談卷一》:琴瑟弦皆有應聲:宮弦則應少宮,商弦即應少商,其餘皆隔四相應。今曲中有聲者,須依此用之。欲知其應者,先調諸弦 乃剪紙人加弦上,鼓其應弦,則紙人躍,他弦即不動,聲律高下茍同,雖在他琴鼓之,應弦亦震,此之謂正聲。